dimanche 21 octobre 2012

Les ambitions de Youssou Ndour

(Seneweb 19/10/2012) Le directeur de Cabinet du ministre du Tourisme et de la Culture, Elimane Hamedine Sy a dévoilé les ambitions de Youssou Ndour dans le domaine du tourisme. Il s’agit selon lui de faire du Sénégal « une destination privilégiée du tourisme » en Afrique.
Cette volonté passera par « la revalorisation des sites balnéaires du pays, la réhabilitation des patrimoines culturels et la baisse des billets d’avions » pendant les saisons touristiques.

source: Leral.net

Par Leral.net | Leral.net | Vendredi 19 octobre, 2012 03:13© Copyright Seneweb

CRISE CASAMANÇAISE : Yahya Jammeh au cœur du deal

(Rewmi 19/10/2012) Qui disaient que, tant que le régime de Yahya Jammeh est là, il sera difficile de faire taire les armes au sud du pays ? Du commerce de bois au trafic de drogue, Jammeh tire profit de cette situation, avec l’aide de l'aile du Mfdc dirigée par Salif Sadio. Ce qui fait que l’Etat négocie dans le vide, car l’un de ses piliers dans cette crise n’est pas sincère. Le président gambien au cœur d’une rébellion armée et déguisée
Grosse révélation de nos confrères de Seninfo. Une révélation qui va pousser l’Etat du Sénégal à revoir sa position concernant la recherche de la paix définitive en Casamance. Il est aujourd’hui établi que dans cette histoire de la crise Casamançaise, il a toujours été question d'intérêts à sauvegarder, pour certains, surtout côtés gambiens et Bissau Guinéens, les deux pays limitrophes qui sont devenus de facto incontournables dans la cherche de cette paix. Nos confrères nous informent, en effet, que beaucoup d'acteurs œuvrent contre le retour de la paix dans cette région du Sud, parce que des pays y trouvent leur compte, tout comme certaines autorités. Et ici, c’est la Gambie, en l’occurrence Yaya Jammeh lui-même qui se trouve dans le cœur de cette rébellion. Et ce, face à la naîveté de l’Etat du Sénégal, qui se laisse railler par son voisin gambien qui devrait, pourtant, l’aider à mettre fin à la crise. Selon la même source, le village de Kuram représente l'un des points stratégiques de Salif Sadio (un des chefs militaires du Mfdc) où l'armée sénégalaise devrait renforcer sa base. Car, selon elle, Kuram et Djouloulou sont les principales localités en Casamance qui subissent le plus d'attaques des rebelles. Mieux, en Gambie, il existe un village dénommé Boulock qui mène à Kuram et, à partir de cette localité, il y a deux voies situées à droite qui aboutissent à Kouredj, une autre localité d'une importance capitale du dispositif des rebelles. Car, dans ce coin, nous informe-t-on, se déroule le plus grand commerce du bois organisé par le gouvernement gambien pour les Taïwanais. Un commerce florissant qui se fait avec la devise américaine du dollar. Boulock est d'autant plus important qu’il abrite une base militaire gambienne qui y a été installée pour faciliter l'accès des armes utilisées par les rebelles dans la crise casamançaise.
Salif Sadio, Jammeh et les villages de Kuredj, Djiran, Djiter et Elol
De même, cette base militaire gambienne faciliterait le trafic de drogue vers des pays comme la Guinée Bissau, le Nigéria ou même l'Europe.Dans le même dispositif, quatre autres villages jouent un rôle capital. Il s’agit de Kuredj, Djiran, Djiter et Elol, contrôlés par Salif Sadio. Et l'armée sénégalaise aurait du mal à y accéder. Comble de malheur, nos sources révèlent qu'un soldat gambien qui serait quelque part dans le monde, avait été envoyé au Pakistan pour être initié au maniement de l'arme lourde. Ce dernier, à son retour, aurait procédé à la formation des rebelles.
Au cœur du quartier général de Salif Sadio, on raconte qu'un certain M. D. -casamançais de naissance basé en Gambie, précisément, à Talinding Koundiang- est président d'une association de lutteurs dans le pays de Yahya Jammeh. Mais, cette association ne lui servirait que d’écran car, il serait le principal émissaire entre le président gambien et le chef rebelle Salif Sadio. M. D. remplace, d'après nos sources, un certain A.T. qui est actuellement détenu prisonnier à Mile Two pour vol d'argent du président gambien et d'équipements à Kanilaï Farm, entre autres.
Dans l'histoire de cette crise, A. T. serait un proche d'une certaine personne surnommée «Vieux» qui se trouve être le n°2 de Salif Sadio. «Vieux» aurait été tué par Salif Sadio. À signaler que A T. avait été emprisonné, avant l’affaire des armes iraniennes à destination de Kanilaï Farm mais, interceptées à Lagos, en 2010. Cette affaire lève un coin du voile, cette affaire d’armes qui vient confirmer le rôle encore une fois de Jammeh dans la transaction de ces armes vers les rebelles. En effet, la découverte d'un arsenal destiné aux rebelles de Casamance avait conduit à la rupture des relations diplomatiques entre le Sénégal et l'Iran, ainsi qu’à une crise avec la Gambie, par où les armes auraient transité.
Tout est parti de la saisie d’une cargaison d’armes par la police nigériane en octobre 2010. En provenance d’Iran, ces treize conteneurs remplis d’armes lourdes étaient destinés à la Gambie. Une découverte qui avait donné des sueurs froides à Dakar, au point que la présidence avait rappellé son ambassadeur en Iran pour consultations.


Sambou BIAGUI
REWMI QUOTIDIEN
Vendredi 19 Octobre 2012 - 00:59

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jeudi 11 octobre 2012

Sénégal-Côte d’Ivoire: Les Eléphants à Dakar ce jeudi

Lamouchi : «Nous avons une carte à jouer»
Après trois jours de regroupement à Abidjan, les Eléphants débarquent ce jeudi 11 octobre en début d’après midi à Dakar où ils croiseront le fer avec les Lions de la Teranga le samedi 13 octobre, en match retour comptant pour le dernier tour des éliminatoires de la CAN Afrique du Sud 2013.
Arrivés par vagues à Abidjan, les Eléphants ont effectué durant deux jours, la première phase de préparation que le sélectionneur Sabri Lamouchi va parachever à Dakar. Avant le départ de l'équipe nationale dans la capitale sénégalaise, le patron du banc des Eléphants a livré sur le plateau de ''Lundi sport'' de la première chaîne de la télévision ivoirienne (RTI1), l'état d'esprit de ses poulains et leur détermination à arracher la qualification au Sénégal samedi prochain. «Les joueurs sont conscients de l'enjeu de cette rencontre. Ils y sont préparés. On fera une semaine très appliquée. On ira achever le travail à Dakar», a-t-il indiqué, avant de préciser: «On a conscience que c'est un avantage d'y aller avec deux buts d'avance. Je crois que certains signé avant le match aller d'avoir cette avance pour le match retour.
En revanche, on a tous conscience que c'est un match difficile, mais qu'on a aussi une carte à jouer. On aura certainement beaucoup d'espace et ce sera un atout pour nos joueurs offensifs. En allant au stade Léopold Sedar Senghor, Sabri Lamouchi sait qu'il a une carte à jouer avec les Eléphants. Parce qu'il a pris soin de décortiquer le match aller avec les siens. «Le Sénégal ne jouera pas de la même manière qu'au match aller, parce qu'ils ont deux buts à remonter. A l'aller, le Sénégal a joué avec un bloc défensif très bas et compact. Nous on a eu du mal à nous libérer, à jouer simple en une ou deux touches. C'était sans doute dû à l'enjeu. En seconde mi-temps, on a eu plus d'espace, les Sénégalais étaient éprouvés physiquement peut-être.
Ensuite, nous sommes montés en régime en nous projetant rapidement vers l'avant. Ce qu'on n'a pas réussi à faire en première mi-temps», a-t-il fait remarquer. Fort de cette analyse, malgré l'absence de certains ténors (Kalou, Kader), il a confiance ''au potentiel du groupe pour tenir le choc de Dakar''. « Je n'ai pas peur de ce match. Evidemment, je suis inquiet soucieux de bien préparer ce match. Mettre tout en œuvre pour préparer au mieux cette rencontre contre le Sénégal qui va sûrement jouer d'une autre manière. Ils vont se jeter dans la bataille corps et âme, car ce sera un match d'hommes», a souligné le sélectionneur des Eléphants.
Pour Lamouchi, les Eléphants n'ont jamais gagné à Dakar en cinq rencontres (4 victoires pour les Lions et 1 nul pour la Côte d'Ivoire) certes, ''mais ce sont des statistiques''. «Mes joueurs sont des hommes avec de grandes qualités. Samedi, ils le démontreront, en tout cas pour ceux qui doutent encore», a rassuré le technicien franco-tunisien. Promettant ainsi la qualification de la Côte d'Ivoire, le samedi 13 octobre à Dakar. Lors du match aller le 8 septembre dernier à Abidjan, les Eléphants faut-il le rappeler, ont battu les Lions de la Teranga par 4 buts à 2.
Alphonse CAMARA
linfodrome.com

vendredi 5 octobre 2012

Rentrée 2012-2013: La montée des couleurs à Dakar pour marquer l’appel au civisme

(Le Soleil 05/10/2012) Le ministre de l’Education nationale, Ibrahima Sall, a donné le coup d’envoi de l’année scolaire 2012-2013 par une montée des couleurs au lycée Maurice Delafosse, avant de se rendre dans un centre d’examen du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem).Le ministre Ibrahima Sall ne cesse de plaider, ces derniers jours, pour un retour de l’enseignement moral et civique dans les écoles. Pour donner l’exemple, il a marqué le démarrage de l’année scolaire 2012-2013 par une montée des couleurs. Cette cérémonie symbolique de retour aux valeurs, qui doivent guider la nouvelle école sénégalaise, s’est déroulée au lycée mixte Maurice Delafosse. Accompagné de ses proches collaborateurs, le ministre de l’Education nationale a été accueilli par le corps professoral et quelques élèves en tenue de nettoyage.
«Nous avons fait un acte symbolique qu’est la montée des couleurs, parce que nous voulons ramener à l’école le patriotisme et le civisme à travers l’enseignement de la morale et de l’instruction civique. Cette montée sera systématique dans les établissements scolaires.
Nous procéderons également à des plantations d’arbres et au nettoiement régulier des écoles », a dit le ministre. Après le respect dû au drapeau national, accompagné de l’hymne national, Ibrahima Sall a affirmé que cette année scolaire démarre sous des auspices de paix. « Après de nombreuses péripéties et supputations, nous avons tenu à respecter la date qui a été retenue pour la rentrée des classes.
C’est l’occasion, pour moi, de remercier toute l’administration du ministère qui travaille depuis des mois, afin qu’on ait des conditions idoines de démarrage », s’est-il félicité.
Rencontre avec les syndicats
Il a fait savoir que sur les 421 écoles inondées, occupées ou détériorées, seules 8 restaient à être libérées. Parmi ces 8 écoles, 5 sont presque irrécupérables. Leur délocalisation est à l’étude, a dit le ministre, rappelant que la rentrée des classes ne s’est jamais faite le jour J, mais bien progressivement. « Au bout d’une semaine, tout va rentrer dans l’ordre ». Le ministre de l’Education nationale a annoncé la rencontre, aujourd’hui, entre le gouvernement et les syndicats pour continuer les négociations. Ensuite, il a rappelé les assises nationales de l’éducation qui se tiendront dans quelques mois et les élections de représentativité des syndicats. Ce qui permettra d’éradiquer définitivement les conflits dans le système scolaire.
Bakary Badiane, président de la Fédération nationale des parents d’élèves (Fenapes), s’est réjoui que l’année ait pu être sauvée grâce à la diligence du gouvernement, à l’engagement des enseignants et des élèves, dont certains avaient commencé à perdre espoir. Il a appelé à un dialogue permanent entre l’Etat et les syndicats. « On ne discute pas l’arme au poing. Il faut déposer les armes et discuter. Je dis aux enseignants que rien n’est impossible, il suffit de dialoguer », a-t-il suggéré.
Elhadji Ibrahima THIAM
Un début en dents de scie à Thiès
L'ouverture des classes pour l'année scolaire 2012-2013 a eu lieu, hier, à Thiès comme partout ailleurs au Sénégal. Mais, dans la capitale du rail, elle est marquée par un démarrage en dents de scie.
Si dans la plupart des écoles élémentaires, à l'instar de Iba Caty Bâ, l'environnement est sain et le personnel enseignant non retenu dans la surveillance de la deuxième session du Bfem a répondu présent, dans les écoles privées catholiques de la ville de Thiès, il faudra attendre le 15 octobre prochain. Une situation exceptionnelle liée à l'organisation de la 2è session du Bfem car plusieurs établissements ont été retenus comme centres d'examen. Pour préserver la quiétude des candidats, les autorités de l'enseignement catholique ont repoussé le démarrage des cours dans leurs établissements. Par contre, dans les établissements publics, les candidats sont mêlés aux élèves venus se présenter ou effectuer leurs inscriptions. Une atmosphère qui ne milite pas en faveur d'une bonne sécurisation des épreuves, selon un surveillant. A l'école Jules Sagna, qui abrite une annexe du lycée El Hadji Malick Sy, les inscriptions se font au compte-gouttes. Selon un surveillant, l'année dernière, à pareil moment, il y avait une grande affluence. A notre passage, on ne dénombrait qu'une dizaine d'élèves. Or, les nouvelles orientations pour la classe de seconde dépassent les 400 élèves. Ayant obtenu un taux d'environ 65 % de réussite au baccalauréat, Jules Sagna a été érigé, cette année, en lycée. Un proviseur et un censeur y ont été affectés. Avec ce changement de statut, le lycée risque de souffrir d'un manque de salles, si le reste du Cem n'est pas délocalisé. Les enseignants, qui faisaient marcher, l’année dernière, l’établissement de 8 heures à 19 heures, disent ne pas pouvoir reconduire le même format. D'ailleurs, la prochaine rencontre avec les nouvelles autorités du lycée devrait servir à poser l'effectivité du décloisonnement du Cem, afin de pouvoir rester dans un format apte à favoriser un enseignement de qualité. Pour la 2è session du Bfem, 3.224 candidats, dont 1.878 filles, composent dans 31 centres d'examen de la ville de Thiès.
Mbaye BA
Saint-Louis : Déroulement correct malgré quelques problèmes d’inondation
Malgré quelques problèmes d’inondations dans certains établissements scolaires de la ville tricentenaire de Saint-Louis, la rentrée scolaire 2012/2013 s’est déroulée correctement dans la capitale du Nord.
A l’issue d’une tournée effectuée, hier, par le gouverneur Léopold Wade et les autorités administratives, en vue de s’enquérir des conditions dans lesquelles se déroule cette rentrée des classes dans la ville, l’anspecteur d’académie Ndar Fall s’est adressé à la presse pour préciser que toutes les dispositions sont prises pour un démarrage correct des cours. Il a, à ce propos, exhorté les parents d’élèves à sensibiliser les écoliers sur l’urgence et la nécessité de regagner les classes et de se réinscrire. Pour le Cours d’initiation (Ci), il a indiqué que les enfants ont la possibilité de s’inscrire avec ou sans bulletin de naissance, en attendant de régulariser leur situation à l’occasion des audiences foraines qui seront ouvertes incessamment. Ce qui permettra à certains parents d’obtenir des pièces d’état civil. Le problème, selon lui, est qu’il ne faut pas perdre du temps. « Les conditions sont réunies pour une bonne rentrée scolaire 2012/2013.
Donc, les élèves doivent réintégrer les classes ». S’agissant des inondations, Ndar Fall a souligné que les autorités administratives ont pris les dispositions pour permettre aux 5 familles sinistrées, recasées à l’école primaire « Boubacar Diop » de Médina Courses, de retourner chez elles. L’inspecteur d’académie n’a pas manqué de rappeler que plus de 6.000 candidats à la deuxième session du Bfem composent dans de bonnes conditions. A noter que la région compte 9 centres secondaires et 52 centres principaux.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
Mbour : La 2ème session du Bfem bloque le démarrage dans une dizaine d’écoles
De nombreuses écoles élémentaires non constituées en centres d’examen pour la 2ème session du Bfem ne sont pas accueillantes. L’herbe est partout présente. Mais, de l’avis de plusieurs directeurs, les moyens, qui devraient favoriser l’assainissement des écoles, ne sauraient tarder. Une rentrée à deux vitesses lorsqu’on sait que, pour une dizaine d’écoles dans la Commune de Mbour, les élèves ne pourront rejoindre les classes que dans 10 jours du fait de la 2è session du Bfem.
Pour cette épreuve, 2.931 candidats, dont 1.652 filles et 1.279 garçons, vont composer dans 26 centres pour 29 jurys. Même si l’examen se déroule normalement, il est noté un fort taux d’absences, notamment à Cheikh Mbaba Sow, où le chef du centre, Serigne Bâ, annonce 22 absents, dont 6 garçons et 16 filles. Des absences liées, selon lui, aux maladies hivernales dont certains candidats sont victimes ou encore à une sous-information, vu que de nombreux candidats sont en vacances dans des lieux éloignés de leur base. Le manque de moyens a été aussi déploré quant à l’organisation de cette 2è session.
Cependant, les Iden se sont débrouillées pour qu’elle se tienne. Par rapport au recrutement au cours d’initiation (Ci), l’inspecteur Aïmérou Ndiaye rappelle aux directeurs d’écoles qu’il n’est assujetti ni à une cotisation ni à la présentation d’un bulletin de naissance, et qu’il intéresse les enfants nés en 2005 et 2006.
Amath Sigui NDIAYE
Rentrée des classes à double vitesse à Tambacounda
On a assisté à une rentrée à double vitesse et un à bon déroulement de la 2è session du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) à Tambacounda. Pour le Bfem, il y a 3.227 élèves répartis dans 23 centres.
Au centre Quinzambougou, qui compte 267 candidats, des absences ont été notées. Sous un arbre, dans la cour du collège, les inscriptions sont en cours. L’opération est vite arrêtée par l’inspecteur départemental de l’éducation, Ibrahima Dominique Diouf. « Il faut attendre la fin des épreuves écrites pour ne pas perturber par les va-et-vient incessants », a-t-il intimé aux préposés aux inscriptions.
La délégation officielle dirigée par l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Abdourahmane Ndiaye, et l’inspecteur d’académie Alioune Ndiaye, adhère à cette décision. « L’examen est sacré », ont-ils dit. Cap sur Jean XXIII. Les potaches viennent de terminer les épreuves de la composition française. Ils ont unanimement choisi le sujet sur le téléphone portable, le trouvant plus abordable et déjà traité en classe.
A l’école maternelle municipale, la directrice Aïssatou Diagne verra son école passer de 4 à 6 salles de classe. Les élèves, vêtus de leur belle tenue, sont d’aplomb. Quant au lycée Mame Cheikh Mbaye, il attend 2.500 élèves, alors que sa capacité réelle est de 1000. 800 orientés en seconde y sont attendus. Le proviseur Moustapha Faye pose le problème de la clôture. Le grillage n’arrive plus à retenir les chiens errants et le bétail en divagation. En plus, des personnes dérobent des chaises voire tables-bancs, ce qui accentue le déficit.
Pour le privé, les élèves sont déjà en place. Quant à la 2è session du Bfem, elle a bien démarré sur l’ensemble du territoire régional. A noter le redémarrage des travaux du lycée de la commune et de la filière tertiaire au nouveau lycée technique.
Pape Demba SIDIBE

Fort taux d’absents à Ziguinchor
Très peu d’élèves ont effectué la rentrée des classes, hier, à Ziguinchor, contrairement aux enseignants, qui étaient tous à leur poste, sauf ceux convoqués pour l’examen du Brevet de fin d’études moyennes.
Aussi, les autorités locales, dont l’inspecteur d’académie Gana Séne, ont-elles suggéré aux chefs d’établissements de démarrer les enseignements au plus tard lundi, quel que soit le nombre d’élèves, afin d’inciter les autres à aller s’inscrire et à reprendre les cours. Concernant les 3 écoles inondées de Ziguinchor, (Amitié Sénégal-Canada, le Cem et l’école élémentaire de Goumel), M. Sène a assuré que les sapeurs pompiers feront le nécessaire pour les libérer des eaux. Il a indiqué que l’Unicef s’est aussi engagé à accompagner les sapeurs pompiers et le service d’hygiène dans leurs actions. Par ailleurs, un « comité de veille et d’alerte » a été mis en place pour faire face aux inondations, mais aussi pour pouvoir renouveler les interventions dans les écoles, notamment à Jean Kandé, Francisco Carvalho, Seydou Kane, Ibou Camara, Amitié Sénégal-Canada, implantées dans des zones inondables. Pour le Cem Dar Salam Chérif (dans le Bignona 2) et l’école élémentaire de Tendimane (Bignona1) dont les toitures sont endommagées, Gana Sène a estimé que les associations des parents d’élèves devraient être mises à contribution pour construire des abris provisoires, afin que les cours puissent démarrer « en attendant l’appui de l’Unicef », a-t-il souligné.

Moussa SADIO


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Match retour Sénégal- Côte d’Ivoire (Eliminatoires CAN 2013) :Les 23 de Lamouchi pour la bataille de Dakar

(Notre Voie 05/10/2012)
Les personnels des centres de santé à base communautaire observent une grève illimitée depuis une semaine. Ils revendiquent des arriérés de salaires. La fédération des associations de formations sanitaires à base communautaire dirigée par M. Ouattara Clément s’associe pleinement aux raisons ayant motivé cette grève. Le président de cette fédération, Ouattara Clément donne les raison de cette décision en ces termes: « Nos structures sont à gestion privée associative qui vivent de leurs ressources propres provenant du recouvrement des prestations. Depuis la gratuité des soins et prestations décidés par le président Alassane Ouattara, qui nous demande d'exempter du paiement de prestation et des soins des populations, par arrêté ministériel, cosigné par le ministre de la santé et de lutte contre le SIDA et celui de l'économie et des finances. Chaque fin de mois, chaque établissement sanitaire à base communautaire dépose le bilan de ses prestations auprès de la Direction des Affaires Adiministratives et Financières (DAFF) du ministère de la santé et de lutte contre le SIDA. Cette structure est chargée d'acheminer ledit bilan au trésor public pour paiement. Il y a 17 mois que nous n'avons perçu aucun centime de notre redevance. Pour amoindrir la souffrance de nos employés, nous avions demandé au ministère de tutelle de nous aider à payer les salaires de ces employés. Cette demande s'était effectuée en juillet 2011. Mais elle a été sans suite. La fédération demande donc le paiement intégral de cette redevance à l'effet de faire face aux charges qui ne sont autres que: les salaires des employés, le paiement des fournisseurs, le renouvellement des plateaux techniques, le paiement des charges sociales, les impôts sur salaire, la réhabilitation des locaux des FSYCOM, l'achat des produits de santé... Après la grève des agents de santé, les responsables des centre de santé peuvent aussi observer un mot d’ordre de grève si leurs revendications ne sont pas prises en compte par le ministère de tutelle ».

Une correspondance
d'Emile Kian


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